Jay-Z’s Last Will

Permettez-moi de me prĂ©senter : je m’appelle Shawn Carter, et ceci est mon testament.

Par la prĂ©sente, je lĂšgue la moitiĂ© de ma fortune Ă  Blu Ivy et Ă  sa gĂ©nitrice. A BeyoncĂ©, ma chĂšre Ă©pouse, je lĂšgue un quart de ma fortune, un coussin de ventre gonflable ainsi que son vĂ©ritable acte de naissance, qui atteste qu’elle avait bien 35 ans au moment de notre rencontre.

Aux Brooklyn Nets, je lĂšgue (comme convenu contractuellement) 0.0025% de ma fortune.

Je lĂšgue 3 maisons Ă  Rihanna sauf si elle est avec Chris Brown, auquel cas je les lĂšgue Ă  Rita Ora.

A Nasir Jones, je lĂšgue cette sextape de Kelis et moi – je t’avais prĂ©venu poto.

Je lĂšgue Roc Nation Ă  Diddy.

A Zack O’Malley Greenburg, je fais don de mes parts chez le producteur de champagne Ace of Spades.

A Kanye, je lĂšgue ma premiĂšre dent de lait, enfermĂ©e dans un Ă©crin en velours chinĂ© Ă  Bastille, ainsi que deux billets pour le concert Fade to Black que j’avais mis de cĂŽtĂ©.

A Beanie Sigel Amil Foxy Brown A l’Hîpital Lennox Hill, je cùde 10 millions de dollars.

A mon garde du corps Big J, je donne 5% des bĂ©nĂ©fices annuels de Roc Nation (rappel : selon les termes de notre contrat, son vƓu de silence s’applique encore pendant 154 annĂ©es). A l’ArmĂ©e du Salut, je fais don des 28 tonnes restantes de vĂȘtements Artful Dodger invendus.

A mon cher ami Christopher Lonny Breaux, je lĂšgue le gant de toilette que j’utilisais lorsque j’avais 19 ans. Au MusĂ©e d’Art Moderne de New York, je cĂšde les quatorze tomes de mes carnets de rimes, dont j’ai toujours niĂ© l’existence, ainsi que mes tableaux de Basquiat.

A Armand de Brignac, je cùde une dot de 100 000 dollars mensuels pour la location de son nom et pour qu’il troque son costume de marchand de tapis contre une tenue de vigneron bordelais.

A Jaz-O : je laisse le karma s’occuper de lui.

A l’église Catholique et au Saint-PĂšre, je fais don des 3 manuscrits inachevĂ©s dans lesquels je raconte mon enfance.

A Amit Wehle, je restitue la menorah que je lui avais emprunté pour ma bar mitsvah.

Aux feutres Stabilo Boss, je donne la formule de ma couleur « Jay-Z Blue » Ă  la condition que les feutres soient renommĂ©s Jigga Boss et qu’ils ne servent qu’à surligner des punchlines.

A Robert de Niro, je cĂšde mon tĂ©lĂ©phone Vertu ainsi que mon vrai numĂ©ro (dĂ©solĂ© Bob, tu avais l’ancien).

A ClĂ©ment Baphomet : ☌ àź Û© ⊕â˜Ș✙△╄ ۞ た

Enfin, je voudrais léguer mon swag à la postérité, et une partie de mon ADN au projet de clone parfait sur lequel mes amis illuminati travaillent.

Je lĂšgue mes souvenirs Ă  tous mes haters.

Peut-ĂȘtre que vous m’aimerez maintenant que je me fonds dans le noir.

Post-it 1 : "A Bleek, je lĂšgue une chaise pour qu’il puisse chiller quelque part tranquille"

Post-it 2 : "Penser Ă  annuler l’invitation au pique-nique Occupy Wall Street"


3 commentaires

  1. au faite c’est shawn coray carter au cas heiin !!

  2. C’est de la merde. Le monde aurait dĂ» s’arrĂȘter de tourner, bande de cons !

  3. mwhahahaha!! this is a sheer work of art!! Love it!!

Hé, crache ton com'

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