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Le trailer est tombé hier, surgi de nulle part: un mec a décidé d’autoproduire et réaliser une série sur la vie de Booba.

Quand on a vu la bande-annonce de KOPP, on a cru pendant quelques secondes à un fake, d’autant que l’auteur-réalisateur, Ange Jisa, s’est fait connaitre via Kebab-Caviar, une mini-série d’animation qui parodiait le rap français.

Mais c’était trop produit et trop marketé (3 épisodes de 50 minutes, en VOD payante sur Vimeo) pour ne pas être au premier degré.

Est-ce que ce trailer complètement cinglé disait vrai?
On a regardé le 1er épisode et on est allés vérifier point par point, méthodiquement.

L’AFFICHE

La vidéo tient ses promesses: ya bien du “Rap, Money, Bad Boy, Wanted” dans l’épisode.

Mais on est plus circonspects sur le gros KOPP sur fond de drapeau américain : en effet, aux Etats-Unis, KOPP est une marque de glaces et de burgers géants, dont l’histoire n’a rien à voir avec le rap ni le Pont de Sèvres .

C’est d’ailleurs peut-être la peur de représailles de leur part qui fait que la vidéo est promue en tant que “Booba - le film” sur Youtube?

La vie et la jeunesse de Booba ? Est-ce qu’il y a un sujet plus mystérieux et controversé dans le rap français ?

Et ben contre toute attente, KOPP s’en sort pas si mal. Métissage et problèmes identitaires, obsession de la tune, origines sociales floues, petites magouilles : en mêlant épisodes reconnus, fiction cheloue et citations discrètes de lyrics, ce premier volet dresse un portrait intéressant du rappeur (bien qu’on ne voie à aucun moment d’ambassadeur ni de poney en cadeau d’anniversaire).

Surtout, la série s’amuse à imaginer quelques uns des mythes fondateurs qui transformeront Kopp en B2O.

- Les 7 premières minutes ressemblent ainsi à une version ghetto des aventures de Tintin, avec Kopp dans le rôle principal :


- Dans un joli monologue face à sa glace, Kopp raconte que son père est parti en lui laissant … un ours en peluche. Une raison pour s’appeler Bouba ?

Au cours de ce monologue, Kopp traite d’ailleurs son père de fils de pute - ce qui équivaut à se traiter lui-même de petit-fils de pute :-/

- On découvre aussi que la mère de Kopp aurait une allure de grosse MILF, ce qui expliquerait sa propension à vouloir niquer des mères.

- Toujours dans la série “famille dysfonctionnelle”, on assiste à un clash entre Kopp et sa grand-mère (jouée par une actrice géniale), qui aura cette réplique superbe :

« Les bâtards, les bâtards…? C’EST TOI LE BATARD! »

Ce qui explique peut-être pourquoi il se traitait lui-même de petit-fils de pute.

Dernier des mythes fondateurs: sa rencontre avec Ali.

Ali explique à Kopp pourquoi il a décidé d’arrêter de danser, avec une phrase qui va probablement entrer dans la légende:

“J’en avais marre de danser pendant que l’état nous encule, tu vois. Maintenant je fais du rap tu vois, je dénonce.”


A noter: Houari Bait, qui joue Ali, est apparu à la télévision dans ENGRENAGES et, surtout, dans un épisode de JOSEPHINE ANGE GARDIEN.

Imaginez un peu.

« Cinématographique » pas trop, et pour ce qui est du « cri de colère » ? Le film commence par une scène où des mecs braquent un studio pour voler des micros, sans qu’on sache pourquoi. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’ils ne les ont pas revendus au réalisateur du film, vu que les prises de son sont globalement catastrophiques.

LES INFLUENCES

La série s’annonce tranquilou comme étant…

Vérification : KOPP ne se trouve nulle part entre les deux, même pas dans l’alphabet.

Pour nous, les influences sont plutôt à chercher du côté d’autres productions hollywoodiennes, à commencer par la série DAWSON.

En effet, il y a une scène de soirée-pyjama de Booba chez Ali, qui commence par la célèbre phrase : “hey….tu dors?” et finit par “parle moins fort, y’a ma mère qui dort.”

Par ailleurs la série se déroule dans une sorte d’uchronie, où les personnages ne vieillissent pas et où les ados ont des gueules de darons. Kopp est censé avoir moins de 20 ans pendant tout l’épisode alors que l’acteur Lassana Lestin, d’ailleurs excellent, porte bien ses 32 piges.

C’est ce qu’on appelle…

Encore plus troublant, tous les décors datent de notre époque, alors que l’histoire est censée se dérouler dans les années 90 : on voit des affiches de spectacles actuels, Kopp médite un soir devant la tour First, inaugurée en 2011…

Et tous les mecs s’habillent en Enyce, Phat farm, Ecko et autres marques qui nous rappellent les heures les plus sombres de la mode rap (on remarquera même que les acteurs se prêtent leurs sappes entre eux).

Bref, des mecs qui, en 2014, s’habillent comme il y a 15 ans ? A notre avis, KOPP doit se dérouler dans le 77.

ET DONC?

Probablement pas, non. Mais il fait passer un bon moment.

KOPP est à Booba ce que Marvel Agents of SHIELD est au film AVENGERS : une série un peu foireuse, à moitié ridicule et cheap par rapport à sa référence d’origine, mais avec de bonnes intentions, des passages cools et des clins d’œil qui feront kiffer les fans.

Ca vaut ses 3,99 dollars sur Vimeo. Et si comme Kopp « vous en voulez plus encore », vous pouvez lâcher un billet sur le projet Ulule de Jisa Media pour financer le second épisode.

En tous cas si la suite se fait, on veut notre blaze dans le générique.

Juste un truc à l’avenir : dans le rôle de Booba-du-futur, on aimerait retrouver Brahim Tavarez, aka son sosie-officiel-mais-pas-officiel-qui-fait-du-porno-en-scred-mais-que-tout-le-monde-grille-et-qui-prend-sa-douche-avec-sa-casquette-et-ses-lunettes.

Merci d’avance.

(Version longue d’un article présent dans le numéro de décembre d’Illimité, le magazine gratuit des cinémas UGC)

Divertissement ultime de ces dernières années, le jeu vidéo mêle de plus en plus petit et grand écran. Avec son dernier long métrage Les Mondes de Ralph, Disney remplace les petits chevaux de bois par des karts pixélisés et réussit à vendre du rêve aux gamers de toutes les époques. Pourtant, cinéma et gaming avaient rarement fait bon ménage jusqu’à présent…

Fatality

Malheureusement, la majorité des adaptations de jeux vidéo au cinéma donne envie de se pendre avec sa manette sans fil, et en faire une liste exhaustive nous prendrait la journée. Un consensus se dégage cependant pour couronner Super Mario Bros. “pire adaptation de tous les temps” – mais pouvait-on espérer autre chose d’un film mettant en scène Bob Hoskins en plombier avec des bottes bioniques, qui mange des fleurs pour vaincre un dinosaure ?

Les consternants Street Fighter et Street Fighter: La Légende de Chun-Li méritent aussi une place sur le podium de la loose, afin de récompenser leurs vaillants producteurs, qui ont espéré décrocher le jackpot en mettant un béret à Jean-Claude Van Damme et une griffe à Taboo des Black Eyed Peas. Enfin, mention spéciale aux bien nommés Doom et Alone in the Dark : les rares spectateurs à s’être fait piéger se sont sentis bien seuls dans les salles obscures.

You Win

De temps en temps, on assiste pourtant à des bonnes surprises. Outre Resident Evil qui est devenue une franchise indépendante du jeu vidéo (avec plus ou moins de réussite), on retiendra Tomb Raider pour les seins d’Angelina Jolie, Final Fantasy - Les Créatures de l’Esprit pour sa qualité technique impressionnante à l’époque, Professeur Layton et la Diva Eternelle pour le respect des codes du jeu et Max Payne pour les ralentis à la John Woo (vaguement). Au final, les films les plus cools, ce sont qui comme Ralph gravitent autour du jeu vidéo et s’amusent avec sa symbolique. Débrouillez-vous pour (re)voir les très vieux The Wizard (Vidéokid en français):

ou bien The Last Starfighter

ainsi que la LEGENDAIRE parodie de Street Fighter 2 dans City Hunter avec Jackie Chan. Vous nous remercierez après.

Tiens, quels jeux vidéo feraient de bons films ?

À bien y réfléchir, toutes les conditions sont pourtant réunies. Il suffirait que Guy Ritchie persuade Robert Downey Jr. de troquer les lunettes de Sherlock Holmes contre le haut de forme du Professeur Layton pour voir naître une nouvelle franchise à succès. Sûr que Jude Law décrocherait une nomination aux Oscars avec le rôle de Luke Triton.

Idem pour une version de Marvel vs Capcom réunissant le casting d’Expendables 2 autour de Kevin Smith, ou une trilogie Uncharted par LucasFilm. Et si on ajoute GTA par Quentin Tarantino, les Sims par Judd Apatow et Call of Duty par Michael Bay, il y a de quoi s’arracher les cheveux en songeant aux géniaux scénarii potentiels. Disney, si tu nous lis : fais pas ta pute.

Et sinon, quels films pourraient faire de supers jeux vidéo ?

Bah les films de boule, pardi. Parce que sérieusement, à part les franchises LEGO, impossible de citer trois adaptations potables. Alors jouons la sécurité, et votons pour un boulard en QTE, comme dans God of War. En espérant enfin trouver le bon bouton.

Pour en revenir aux Mondes de Ralph, vous aurez capté que depuis 8 paragraphes on esquive dans tous les sens pour éviter de parler du film : en vrai il est SUPER CHIANT et nous a grave déçus. Ouais, on s’attendait à un truc trop cool et original sur les jeux vidéo, avec plein de décors et tout.

Que dalle.

C’est juste un Disney archi-classique avec une putain de princesse, un putain de scénario archi-prévisible, mais y a juste un putain d’emballage qui clignote et un open-bar de fan service pour nous douiller.

Le peu de choses qu’il y a à dire sur le film, c’est:

Si vous voulez comprendre les blagues, voici les jeux auxquels il faut jouer :

L’inspiration derrière les héros Ralph la Casse et Felix Fixe : Donkey Kong (arcade), Super Mario Bros. et Rampage

Le monde de Hero’s Duty : Halo, Gears of War, Call of Duty, Metroid Prime (et un gimmick à la Kirby pour les méchants)

Le monde de Sugar Rush : Mario Kart, Out Run et Léa Passion Obésité

Le principal intérêt du film, c’est les clins d’œil. On vous recommande en vrac d’avoir joué à Street Fighter II, Sonic, Pac-Man, Mortal Kombat, Altered Beast, Tapper, Q*Bert, House of the Dead et enfin Frogger.

Et sinon, pourquoi ya pas Mario dans le film?

Officiellement, parce que les scénaristes n’ont rien trouvé de marrant pour l’intégrer dans l’histoire. Officieusement, parce qu’il était occupé à se taper des trips sous champis et à chercher des feintes pour nous faire croire que la Wii U n’est pas une grosse merde.

1-Up // A vous de trouver

Dans Tron l’Héritage, qui est AUSSI produit par Disney et qui parle AUSSI de jeu vidéo, on pouvait apercevoir nos Daft Punk nationaux. Gouffre générationnel oblige, dans Les Mondes de Ralph, c’est Skrillex qui vient faire coucou. Saurez-vous le reconnaître ? (Indice : contrairement à ce que vous pensez, c’est pas lui qui fait buguer la machine)

Bonus Stage // Une tartine de science

Attention : si vous êtes diabétique, le simple fait de regarder Les Mondes de Ralph peut vous faire partir en couille. D’ailleurs Sugar Rush, le monde de friandises dans lequel se déroule l’essentiel du film, tire son nom d’une croyance populaire aux Etats-Unis selon laquelle la consommation de sucre provoque un pic d’excitation et rend un peu hystérique. Ce phénomène n’a jamais été avéré par une étude scientifique.

En revanche, les scientifiques peuvent vous donner la réponse à une grande question de la vie et du film : pourquoi le mélange Mentos-Coca provoque un effet geyser?

Easy: les boissons gazeuses contiennent du dioxyde de carbone dissous ; celui-ci réagit quand il se trouve en contact avec la surface des Mentos, qui est poreuse. L’enrobage du bonbon favorise la transformation brutale en gaz, et les bulles de la boisson remontent alors en permanence. T’inquiète, si tu mâches le Mentos avant de boire ton coca, il va rien t’arriver.

Hormis les Mentos, le film est blindé de placements de produits sans pitié : par exemple, il y a une escouade de soldats en biscuits Oreo et une mare de Nesquik (on vous conseille d’ailleurs les recettes de gâteaux sur le site officiel de Nesquik).

Tout ça pour dire qu’en faisant l’éloge constant des jeux vidéo et des bonbons, Les Mondes de Ralph va peut-être devenir le premier film Disney à inciter les enfants à l’obésité morbide. Et c’est pas pour nous déplaire.

Ce mois ci dans le magazine Illimité d’UGC, on a eu envie de rendre service aux grands frères patients et aux canards qui veulent pécho de la midinette romantique. On a réalisé une double page proposant les principales infos à retenir avant d’aller voir Twilight 4.2 - Breaking Dawn. Inclus : du lol, de la zoophilie, des accouchements qui filent la gerbe et des allusions aux Power Rangers. Sisi.

Cette double page est une version light et graphique de tout ce que nous a inspiré le visionnage (sous contrainte) des 4 premiers épisodes de la saga.

Magie et souplesse du web obligent, nous avons souhaité vous faire partager la version longue.

Voici donc la saga Twilight expliquée aux mecs, par des mecs hétéros.

TWILIGHT 1 – FASCINATION

Un téléfilm romantique du dimanche après-midi, avec des vampires

La jeune Isabella Swannn, dite « Bella », quitte Phoenix et sa mère pour rejoindre son père Charlie, qui est chef de la police dans une petite ville de l’état de Washington. Elle y retrouve son pote d’enfance Jacob, un indien Quileutes qui vit dans une réserve. Et, en parlant de réserve, on en émet quelques unes quant à sa coupe de cheveux, bien que ça ne semble pas empiéter sur sa bonne humeur.

Très vite, on se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans son nouveau lycée : Bella a 17 ans et aucun humour ; elle est molle, sans personnalité, nulle en sport, et elle s’habille mal.

POURTANT, elle devient la star de sa classe. A mieux regarder les étudiants du bled, on a quelques éléments de réponse.

(Aparté : dans Zathura, Kristen Stewart jouait le rôle d’une meuf transformée en statue. Depuis, ses expressions n’ont pas changé.)

L’autre truc chelou du lycée, c’est les mystérieux enfants du Docteur Cullen : 5 frères et sœurs qui ne se ressemblent absolument pas, qui ont à peu près le même âge et qui sont tous dans la même classe.

Ils ne se mettent jamais au soleil, ont un teint cadavérique, la peau glacée, des lèvres archi-rouges, et habitent une baraque de ouf dans la forêt.

Plus intriguant encore: ils apparaissent systématiquement au ralenti, cheveux au vent, avec une petite musique de winners. Ah, et ils pratiquent assidument l’inceste.

Parmi eux, il y a Edward : il est BG, hyper fort en biologie, il aime bien se coiffer et il conduit une Volvo grise. Il devrait donc normalement se faire tabasser à la récré.

Après s’être croisés à la cantine, Edward et Bella sentent des choses bizarres qui papillonnent dans leur corps et commencent à se taquiner de manière très médiocre.

Pas de doute : ils sont amoureux.


Mais Bella est très intriguée par les petites manies d’Ed, alors elle va enquêter sur Google. Au bout de 49 minutes de film, elle se dit que c’est PEUT-ÊTRE UN VAMPIRE.

Confondu, Edward lui balance tout : oui, il la kiffe et c’est un vampire, mais un vampire SYMPA, qui ne bouffe que des animaux. Il avait même séché l’école quelques jours, parce qu’il avait peur : il avait trop envie de boire le sang de Bella, dont l’odeur était trop forte. Question légitime : AVAIT-ELLE SES REGLES?

Edward révèle qu’il a aussi plein de super-pouvoirs, qu’il est âgé d’environ 108 ans et qu’il vient regarder dormir la jeune Swan tous les soirs dans sa chambre. Bref : une relation bâtie sur des bases saines.

Bella et Edward décident alors de dormir ensemble chastement, et tout va bien jusqu’au jour où trois vampires étrangers débarquent en ville pour foutre la merde et bouffer des gens. Il y a Laurent le renoi, Victoria la rousse et son mec James, un traqueur psychopathe. Un trio fashion-conscious, une ambiance bucolique, des poses décontractées, on ne sait plus si on a affaire à des tueurs sanguinaires ou…

James veut tuer Bella, mais Edward et ses potes l’attrapent et le démontent (au sens propre). Tout le monde est content et peut aller au Bal de Fin d’Année boire de la sangria. Mais dans l’ombre, Victoria la vampire est là, et elle veut se venger…

TWILIGHT 2 – TENTATION

Un film sentimental du dimanche soir, avec des vampires ET des loup-garous

C’est la rentrée des classes, et Edward a dû acheter de la peinture car sa Volvo est désormais noir métal et elle est vachement plus classe.


Bella file le parfait amour avec lui, et c’est ça le problème : c’est une putain de reloue, une meuf à problèmes qui sait pas ce qu’elle veut. Craignant de devenir vieille et moche alors que son mec restera éternellement BG, elle demande à Edward de la transformer en vampire. Mais celui-ci refuse car il ne veut pas lui faire perdre son âme. Après une embrouille de merde, Edward et sa famille quittent la région et Bella fait une dépression.

Elle commence à traîner avec son pote Jacob l’indien, mais il devient rapidement chelou. Jacob se balade partout en caleçon et en baskets, il s’est coupé les cheveux, s’est fait un tatouage et traine avec d’autres mecs : il a intégré les Chippendales ? Il tourne dans des pornos gays ? Ou bien il catche dans la WWE ?

Et bien non. Jacob et ses potes sont en fait des loups-garous chasseurs de vampires, et ils sont un peu nerveux parce que Victoria la vampire est revenue traîner dans le coin. Sans qu’on comprenne pourquoi, Bella court et se jette d’une falaise (elle dira plus tard que c’était « pour s’amuser »).

Jacob la sauve, et ils se roulent une pelle passionnée. Pourtant, même si Bella a 18 piges et qu’elle fait des calins fébriles à son ami indien qui se balade à moitié à poil, elle n’a toujours PAS VU LE LOUP.

Edward essaie de suivre tout ça à distance en mode Obi-Wan Kenobi mais il capte mal et croit que Bella est morte. Pris d’un élan romantique à la Roméo et Juliette, il se dit que vivre sans Bella est trop dur. Il se rend alors en Italie pour demander à la famille suprême de la communauté vampire de mettre à fin à ses jours. Cette famille, c’est les Volturi, et il font grave flipper.

Pour le sauver tout en ayant la classe, Bella prend un avion Virgin Airlines et une Porsche jaune ; elle arrive à la dernière seconde et empêche Edward de se foutre à poil sur la place publique, ce qui l’aurait fait scintiller comme une veste de survêt’ Ed Hardy.

Les Volturi découvrent que Bella est insensible à leurs pouvoirs. Ils acceptent de l’épargner à condition qu’Edward la convertisse au vampirisme à la fin de l’année scolaire (apparemment, on ne peut pas être vampire sans avoir minimum un CAP plomberie).
Jacob se vénèr quand il apprend toute l’histoire, d’autant plus qu’il pense qu’il a moyen avec Bella. Ce jeune naïf n’a pas capté qu’il était son rebound guy et qu’il est définitivement dans la Friend Zone. Tandis qu’il part la queue entre les pattes, cet idiot d’Edward demande Bella en mariage.

A ce moment-là, on se rappelle que Bella a 18 ans, que la famille d’Edward habite à l’écart dans la forêt, se nourrit de bêtes sauvages, et que leurs enfants couchent entre eux. D’où une question légitime : et si les vampires étaient en fait des gitans ?

Aparté: Le saviez-vous ?
Taylor Lautner aka Jacob a pris 14 kgs de muscles pour ce film. Il a été ceinture noire à 8 ans et champion du monde de karaté, et son entraîneur était le mec qui jouait le Power Ranger bleu. Et il s’en fout de se faire bâcher par Bella, parce que dans la vraie vie il a serré Selena Gomez et Taylor Swift. SWAG

TWILIGHT 3 – HESITATION

Un thriller sentimental avec ENFIN des scènes d’action

Comme d’hab, Bella soûle les gens. Elle refuse d’épouser Edward, mais elle veut bien se convertir au vampirisme, même si son mec n’est pas chaud. En plus, elle continue à donner de faux espoirs à Jacob, qui accepte de se faire traiter de mec qui schlingue juste parce que ça lui permet de se coller à l’autre pucelle. Bref, même sous sa forme humaine, face à Bella, Jacob RESTE EN CHIEN.

Pendant ce temps, Victoria la rousse veut toujours se venger. Elle a monté une armée de jeunes vampires à Seattle (les « Nouveaux-Nés »), avec l’intention de les lâcher sur la famille Cullen.

Pour les combattre, les Cullen s’allient avec le clan des Loups et ils partent tous s’entraîner dans la forêt en mode Van Damme dans Kickboxer.

Enivrée par toute cette testostérone, Bella embrasse Jacob alors qu’Edward est à côté. Penaude, elle reconnait qu’elle l’aime aussi, « mais moins qu’Edward ».

Les Nouveaux-Nés débarquent, et on se prend à espérer qu’ils vont massacrer Bella parce qu’elle est vraiment trop reloue. On a enfin droit à un peu d’action après plus de 5h de saga à se faire chier : l’alliance des loups et des Cullen est super vénèr, et les Nouveaux-Nés se font défoncer. L’intérêt pugilistique n’aura duré que quelques minutes.

C’est alors que la meuf Victoria arrive en traitre mais Edward, visiblement possédé par les esprits de Chris Brown et de Bertrand Cantat, lui met des grosses baffes et lui arrache la tête.

C’est la fête, et la joyeuse bande fixe une date pour la conversion de Bella au vampirisme.

La phrase qui tue :
Jacob à Bella : “La vie n’aura rien de compliqué avec moi”
MEC T’AS TOUT PERDU A CE MOMENT-LA.
T’as pas compris ? Cette meuf veut JUSTEMENT des prises de tête.

TWILIGHT 4 - 1
Pénétration Breaking Dawn

En Cloque Mode d’Emploi x Aurélie de Colonel Reyel x Rosemary’s Baby

Les producteurs nous ont Harrypotterisé : pour nous prendre plus d’oseille, le dernier épisode est scindé en DEUX FILMS. Mais au moins ils ne sont pas en 3D.

Sous les regards ravis de leurs parents, Bella, 18 ans, accepte finalement de se marier avec Edward, 110 ans. Bien entendu, à aucun moment n’est évoquée la possibilité qu’ils puissent aller à la fac, chercher un travail ou que, tout simplement, ils fassent de la merde. Tout ce qui importe, c’est…

Le film marque une rupture avec le reste de la saga. D’abord, il y a des VRAIES blagues, genre ce dialogue entre Bella et Edward :
« Tu vas à ton enterrement de vie de garçon ? Il y aura des strip-teaseuses?
– Non, mais il y aura des cougars. Et peut-être un ours. »

Mais surtout, grande première dans la série : Kristen Stewart a des expressions faciales.

Néanmoins, le fantastique a toujours sa place : les héros parviennent en effet à organiser un mariage de rêve en moins d’un mois, à se rouler TRANQUILLE d’énormes pelles devant la famille avant même de se dire oui et, par-dessus tout, ils arrivent à se marier en étant puceaux. Surnaturel, on vous dit.

Les mots sexe, coït ou grosse baise bestiale semblent d’ailleurs totalement proscrits de cet univers enchanté, au point qu’il faut une bonne minute avant de réaliser le sens véritable du mot lune de miel dans un dialogue entre Bella et Jacob :


« Je pars en lune de miel avec Edward, et après je deviendrai un vampire.
- Comment ? Mais tu es folle ! Tu ne peux pas être rester humaine et te faire lune-de-miéler par un vampire !!! Tu vas te faire tuer, ton corps n’y résistera pas !!
- Non mais oh, ça ne te regarde pas. Je lune-de-mièle avec qui je veux. »

Edward et Bella partent donc lune-de-miéler dans une île au large de Rio de Janeiro. Loin des regards indiscrets, ils peuvent enfin répondre à l’appel de leurs corps et laisser libre cours à leurs pulsions animales.

Ils se consacrent donc au canyoning et à des parties d’échecs.

Heureusement, Bella a oublié son maillot. Elle rejoint Edward qui, le regard perdu dans l’océan, semble chercher ce requin par-dessus lequel les scénaristes les ont fait sauter.

Bella et Edward lune-de-mièlent dans l’eau, puis dans un lit à baldaquin. Edward casse la tête de lit et laisse Bella couverte de bleus mais elle « ne regrette pas », elle va « bien » et est « parfaitement comblée ». Son amant doit être toujours possédé par l’esprit de Chris Brown.

Cependant, Edward fait la gueule car en plus d’être froid, il semble également frigide : il n’a pas joui. Ils s’aperçoivent que Bella est pourtant enceinte - notamment parce qu’elle a une gueule de toxico de ouf qui la fait grave ressembler à Florence Rey.

Le problème est que, dans la tradition, les bébés métisses vampire/humain sont des démons immortels qui mettent la planète à feu et sang. Tout le monde veut donc tuer la mère et/ou son gosse. Juste après avoir mis au monde une fille qu’elle nomme Renésmée, Bella meurt en couches. On pousse des cris de joie.

Jacob veut tuer le bébé, mais il est foudroyé par son regard et fait le serment de l’aimer et la protéger. ALERTE : après Pedobear, voici donc PEDOWOLF.

De son côté, Edward ne veut pas lâcher l’affaire avec le cadavre de sa meuf. Pour la réanimer, il lui injecte du venin et la mord. Bella se réveille. Gros cliffhanger : elle est désormais une vampire, et ainsi…

Scène cachée dans le générique
En Italie, les Volturi reçoivent un faire-part de la famille Cullen. « Ils ont quelque chose que je veux. »

L’avenir de la saga ?

La petite Renésmée est une métisse humaine/vampire et a un loup-garou comme protecteur. On peut imaginer que pour son adolescence, vers Twilight 8 ou 9, elle va manger des grecs avec des zombies, être la fiancée de Frankenstein et faire de la natation synchronisée avec la Créature des Marais.

D’ici là, d’autres questions se posent : Jacob va-t-il acheter un déo ? Renésmée ressemble-t-elle à un Mogwaï? Y aura-t-il enfin une scène de baston digne de ce nom? Edward a-t-il de nouvelles options dans sa Volvo? Bella va-t-elle bouffer son père? Les Volturi savent-ils faire un moonwalk sans bouger les jambes?

Pour avoir la réponse, rendez-vous en salles le 14 novembre - si vous en avez le courage, ou si la meuf qui veut vous y traîner est très, très jolie.

Pour conclure nos jeux de l’été, voici quatre énigmes qui n’ont pas été publiées dans le numéro juillet-août d’Illimité.

Dédicace aux fans de Kevin Smith qui trouveront la référence dans le dernier jeu.

Après le Bingo des Blockbusters et le Fold-in, voici la troisième partie de nos jeux de l’été.

Pour Illimité, le magazine des cinémas UGC, on a créé un Jeu de L’Oie un peu spécial : le plateau résume toute l’actualité cinéma de l’été sur une page, agrémentée de blagues foireuses.

Quelques cases, par exemple :

Le numéro est épuisé depuis une dizaine de jours. Pour pouvoir jouer à ce jeu, il ne vous reste plus qu’une solution:

CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSOUS POUR TELECHARGER LE PLATEAU DE JEU EN HAUTE DEFINITION.

Amusez-vous bien.

Suite de nos 5 pages de jeux dans le numéro d’été du magazine Illimité, que vous pouvez trouver gratuitement dans tous les cinémas UGC. (Update : ce numéro est désormais en rupture de stock)

En 1964, un illustrateur génial, Al Jaffee, a une idée pour le tout aussi génial magazine MAD.

Pour se foutre de la gueule des posters dépliants de Playboy, il fait un dessin qui, lorsqu’on le plie, prend un sens complètement différent et golri.

Il décide d’appeller ça un “fold-in”, tout le monde trouve ça mortel, à tel point qu’il va continuer à en faire dans quasi chaque numéro de MAD jusqu’à… aujourd’hui.

Ouais : le mec a plus de 90 balais, et il continue à dessiner et pondre une idée de génie par mois.

Chez Haterz, on apprécie depuis longtemps le travail de Mr. Jaffee, et on a voulu lui faire un petit clin d’oeil.

On s’est donc essayé à l’exercice délicat du fold-in pour le dossier central d’Illimité, consacré au film To Rome with Love de Woody Allen.

CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSOUS POUR L’AVOIR EN HAUTE DEFINITION, PUIS IMPRIMEZ-LA ET SUIVEZ LES INSTRUCTIONS:

Si vous êtes nul en travaux manuels ou que vous voulez voir le résultat du pliage, vous pouvez cliquer ICI.

Enfin, si vous voulez vous extasier devant le génie absolu d’Al Jaffee et découvrir à quel point on est nuls, allez jeter un oeil à ce fabuleux best-of compilé par le New York Times.

Sans oublier l’extraordinaire clip Girl de Beck, lui aussi inspiré par les fold-ins de Jaffee et réalisé par Motion Theory :

Oui, il y a beaucoup de superlatifs dans ce post.

Comme pour la sortie d’AVENGERS, nous avons rédigé un résumé/récapitulatif des films précédant The Dark Knight Rises
pour vous rappeler toute l’histoire avant d’aller voir
le dernier volet de la saga.

Et pour profiter encore plus de votre séance, si vous n’allez pas dans un cinéma UGC, imprimez-vous notre
Bingo des Blockbusters
.

Sinon, vous pouvez chercher ce qu’est la définition d’un “sigil”.







Après des années de mise en place minutieuse des Studios Marvel, AVENGERS sort enfin au cinéma. Ce film s’appuie sur 5 films qui l’ont précédé, ainsi que sur des décennies de comics.
Pour aller le voir sans être largué et pour pouvoir vous la raconter en soirée, voici un résumé de tout ce que vous devez savoir pour kiffer : histoires principales, liens entre les films, clins d’oeil, anecdotes, ainsi que 2 courts-métrages que Fanboy nous a fait découvrir.
On a mis juste l’essentiel. Il n’y a aucun spoiler sur Avengers, par contre on raconte tout sur les autres films.

RASSEMBLEMENT !


Dans les bonus du DVD/Blu-Ray de Thor, on apprendra d’ailleurs que cette intervention a été téléguidée par le S.H.I.E.L.D, via un court-métrage qui met en scène l’Agent Coulson:




Dans un court-métrage présent dans les bonus du DVD/Blu-Ray de Captain America, on apprendra d’ailleurs que l’Agent Coulson a vécu quelques péripéties lors de son voyage au Nouveau-Mexique pour récupérer le marteau de Thor :

A retrouver dans le numéro d’avril d’ Illimité, le magazine gratuit des cinémas UGC :

On a illustré la séance de brainstorming qui a conduit à la réalisation du film BATTLESHIP, aka l’adaptation en blockbuster du jeu de la bataille navale.

Cliquez ici pour voir l’illustration en grand format, avec le texte intégral de l’article.

A retrouver dans le numéro de mars d’Illimité, le magazine gratuit des cinémas UGC.

Après CLOCLO, voici notre Top 10 des films qui pourraient attirer dans les salles obscures les fans de cet amoureux de la lumière.

10) Mèche folle : Laque, shampoing aux Å“ufs, huile de jojoba… De la mythologie de Samson à la mythomanie des fans de Justin Bieber, Mèche folle passe au peigne fin les relations capillaires des idoles de la jeunesse. Un voyage décoiffant au cÅ“ur des racines du mâle, sublimé par la pellicule.

9) ClauDettes et Emprunts : Suite au décès de leur unique employeur, la descente aux enfers de 4 danseuses qui, ne sachant exécuter qu’une dizaine de chorégraphies en bottes à paillettes, se voient refuser tout reclassement. Ken Loach et Cédric Klapisch se disputeraient les droits pour adapter le projet à l’écran.

8 ) Le téléphone pleure : dans le rôle de Claude François, Xavier Niel porte à bout de bras cette belle histoire de réseaux avec un argument marketing fort : pour ceux qui touchent le RSA, la place de cinéma sera à deux euros. Les délais de portabilité à l’écran demeurent cependant assez flous.

7) Mort subite : Un quinquagénaire se lève, bouscule sa femme, elle ne se réveille pas. S’en suit alors la pire journée de sa vie : alors que tout est gris dehors, il va jouer à faire semblant que tout va bien. Le film prend une tournure assez sordide quand, le soir venu, comme d’habitude, il entreprend de lui faire l’amour.

6) Belles, belles, belles (les filles tu sais méfie-toi, c’est pas ce que tu crois) : Harry Roselmack plonge dans le milieu transexuel pour une nouvelle enquête en immersion – celle-ci l’emmènera des profondeurs du Bois de Boulogne aux hauteurs mal famées des collines d’Hollywood.

5) If I had a Hummer : CLo’Mo’Fo’, gangsta rapper torturé, arpente les rues de Los Angeles avec une profonde obsession : cogner la nuit, cogner le jour, mettre tout son cœur à détrousser les passants afin de placer son père, sa mère, ses frères et ses sœurs à l’abri dans un Hummer. Une certaine idée du bonheur.

4) Alexandrie, Alexandra, Alejandro et Alexandrins : Lady GaGa reprend les plus grands titres de Cloclo dans un biopic musical écrit dans le style de Jean de LaLa Fontaine. Un OVNI conceptuel tourné sans répétitions.

3) Disjoncté 2 : Jim Carrey est la tête d’affiche de ce court-métrage de sensibilisation aux dangers des prises électriques dans les salles de bain. Une production de l’INPES.

2) Reprises de volés : n’arrivant plus à déterminer légalement quel artiste a le plus repris les chansons des autres, les ayant-droits de la Motown affrontent les ayant-droits de Claude François lors d’un match de foot où tous les coups sont permis.

1) La malédiction du double prénom. Le fait d’avoir un prénom en guise de nom de famille est-il un facteur de déterminisme social ? Pour trancher cette question brûlante, ce documentaire scientifique s’appuie sur des analyses biographiques poussées ; outre Claude François, les scientifiques se penchent sur les destins de Pierre Richard, Allan Theo, Emile Louis, Mireille Mathieu, Thierry Rolland, Francky Vincent, Guy Georges, Ricky Martin et Jean-Louis David.

Twitter @HaterzFr

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